Vouloir être présent sur Internet peut être une bonne chose mais aussi la pire. Quelques questions préalables sont à se poser. Une étude humaine et technique doit aussi être faite.

La première étape consiste à savoir ce que l’on veut diffuser sur Internet ; la seconde : à qui s’adresse le site ?

Voici quelques exemples de diffusion. Hormis pour le site “vitrine”, votre site n’aura d’intérêt que grâce à de fréquentes mises à jour. Il n’y a pas pire que de tomber sur des informations obsolètes ! ¹⁾

1. Le site “vitrine”. Il s’agit d’un site internet de communication. Il présente l’entité dans ses grandes lignes. Le contenu n’est que très rarement modifié. ²⁾
2. Le journal (“blog”). Il s’agit de mettre des informations à disposition du public au jour le jour. La dernière information est dans la majorité des cas celle qui est mise en valeur. ³⁾
3. Le site de “réflexion” (“forum”). Chacun apporte sa contribution au thème, pose ses questions… ⁴⁾
4. L’album photographique. Il s’agit juste de la présentation de vos photographies ⁵⁾
5. La documentation collaborative (“wiki”). Il s’agit de mettre à disposition de son public toutes sortes d’informations. Une majorité de personnes a les droits de création, de modification. ⁶⁾
6. Le site d’informations. Il s’agit de mettre à disposition des informations les plus actuelles possibles, que ce soit les dernières nouvelles mais aussi des documentations, des articles. ⁷⁾
7. Le magasin en ligne. Il s’agit de vendre… ⁸⁾
8. Le site “outil de travail”. Il s’agit de mettre un service à disposition du public. Beaucoup de produits bien différents peuvent être utilisés via Internet, de la gestion d’une entreprise (d’une association) à l’édition de texte ⁹⁾ sans oublier la consultation des courriels, la gestion des lettres d’informations et bien d’autres…

1.   Par défaut, toute information qui est publiée sur Internet est publique. Tout ce qui est publié risque de ne jamais disparaître de l’Internet.
2. Si le site Internet ne s’adressait qu’à un public précis, l’identification des utilisateurs s’avère nécessaire.
3. Une diffusion confidentielle peut être envisagée : ne pas permettre aux moteurs de recherche de connaître le site. Mais le premier principe de l’Internet reste valable : l’information est publique et finira toujours par être divulguée…
4. N’oubliez pas que l’internet est mondial. Votre site est accessible depuis n’importe quel pays. La langue française sera-t-elle l’unique langue de votre site ?

• Il s’agit de l’adresse de votre site Internet.
• Il est défini (dans la majorité des cas) par la règle du “premier arrivé, premier servi”… Il est donc une perle rare.

• Elle est composé, dans la majorité des cas de 4 parties :
  1. le protocole de communication. Dans l’immense majorité des cas, il s’agit de http://. Sa variante https:// indique l’accès à un site selon un canal de communication chiffré (interdisant toute interception). ¹⁰⁾
  2. une extension. Elle est gérée par un organisme international ou national qui définit les règles la régissant. Exemples : .com pour le commerce, .fr pour un site français…
  3. un domaine. C’est vous qui le choisissez et le définissez en respectant les règles définie par le gestionnaire de l’extension choisie.
  4. un sous-domaine. En général, www définit le sous-domaine par défaut de l’internet. Mais il peut être différent, permettant de mieux définir le contenu du site¹¹⁾

1. Plus il est court, plus il est facile à retenir. Exemple : http://google.fr, http://yahoo.fr
2. Il ne doit pas comporter d’accent ou de caractères spéciaux.
3. Éviter les ambiguïtés (ou limiter les). Exemple : http://service-public.fr et http://servicepublic.fr renvoient sur le même site et limitent ainsi les risques de se tromper.
4. Plus il dit de choses, mieux il sera retrouvé. Cf les exemples précédents qui sont facilement retrouvable. Le contre-exemple parfait : http://www.ameli.fr qui bien qu’utilisé par un service public nécessite une très forte campagne de publicité pour être connu.
5. Attention à ne pas déposer un nom de marque. Vous pourriez avoir des soucis juridiques par la suite.
6. Pour effectuer votre recherche et déposer votre nom de domaine, vous pouvez par exemple utiliser les services de http://www.gandi.net.
7. En général, le nom de domaine est réservé en même temps que l’hébergement (certains tarifs privilégiés sont alors parfois appliqués).
8. Il est conseillé de faire déposer le nom de domaine par l’entité et non par le responsable. Cela limite grandement les problèmes liés au changement de personnes.
9. Un même site peut avoir plusieurs noms de domaine¹²⁾.

1. Les principales :
   • com : indique un site commercial. Pendant une longue période, cette extension est devenu un fourre-tout. Aucune règle précise ne le régie.
   • org : indique une organisation. Aucune règle précise ne le régie.
   • info : indique un site d’informations. Aucune règle précise ne le régie.
   • fr : peut être attribué à toute entité ou personne ayant une existence légale en France, sans autre condition.
   • net : lié aux organisations uniquement sur internet.
2. le prix varie beaucoup en fonction des extensions. Il correspond généralement à la “location” de l’adresse pour une durée d’un an.

Votre site Internet est mis à disposition du public en permanence sur un serveur (un ordinateur) connecté en permanence à Internet au travers de gros “tuyaux” afin que le public puisse y accéder rapidement et en permanence.

Les coûts sont proportionnels à la place utilisé sur le serveur, à la puissance utilisé par le site Internet ainsi qu’à la grosseur des “tuyaux” le reliant à l’Internet.

De très nombreux hébergeurs sont disponibles sur le marché avec des caractéristiques bien différentes, de la simple location de “place” à une prise en charge complète du besoin exprimé.